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Il reste encore bien des choses à dEcouvrir...

 

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Le son en Haute Définition

 

Notre fameux Super Audio CD, le SACD, qu'est-il devenu et tient-il ses promesses ? Curieusement, il semble bien que l'engouement qui a succédé à sa sortie soit un peu "en berne" malgré ses fantastiques performances. Pourtant l'offre s'étoffe.

Quoiqu'il en soit la HD pour le son est en marche. Et peut-être même que les balladeurs vont enfin avoir le son des "grands", ce qui permettrait une (ré) éducation des oreilles de nos ados à la musique, celle qui sort véritablement de la boîte...

 

 

 

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Les concepteurs de matèriel haute fidélité n'ont pas dit leur dernier mot.

 

 

 

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Les apps pour téléphones et portables sont parfois sonores

 

 

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Une "App" à télécharger sur son portable pour mesurer (approximativement mais c'est un début) le niveau sonore ambiant.

 

 

 

sonometre-2

 

 

Ci-dessus l'illustration d'une autre application pour IPhone, permettant, elle aussi, la mesure (précision relative, mais c'est aussi un début...) du niveau sonore ambiant.

 

Il en existent aussi pour Androïd bien sûr, Ici et ...

 

Après il ne faut pas que cela devienne une compétition du plus "haut niveau"...

Certains adolescents seraient capables de l'utiliser de manière détournée...

 

 

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Réflexions diverses

 

Difficile d'imaginer la présence d'un QUALITE-mètre dans les salles de spectacle, par contre la présence d'un sonomètre à affichage géant portant les mentions "TRES FORT" au dessus de 95dB puis "TROP FORT" au delà pourrait être une idée...

 

 

 

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Vu dans la presse

 

"Les métiers du son montent en gamme"

LE MONDE 04.12.2013

 

(...) Les métiers du son se multiplient. Ils exigent un double, voire un triple savoir-faire : des compétences scientifiques de haut niveau, mais également, artistiques et relationnelles. (...)

NOUVEAUX DÉBOUCHÉS :

Outre les métiers classiques du son se développent de nouveaux débouchés, au service de la ville et de l'industrie, comme, par exemple, la composition d'une signature sonore telle qu'on peut l'entendre sur une ligne de tramway, dans un aéroport, une gare, mais aussi le travail des sons d'une voiture, du moteur au claquement de porte en passant par l'ambiance dans l'habitacle, ou encore la composition des sons qui accompagnent tous les ordres et actions d'un smartphone. Les formations à ces métiers se répartissent en quatre cursus.

Les brevets de technicien supérieur (BTS), deux ans après le bac, sont au nombre de 27, dont 16 préparés dans des établissements privés, selon l'Onisep qui les recense. (...)

Les licences sont délivrées, elles, par les universités : (musique et métiers du son (université de Marne-la-Vallée), image et son (Bretagne occidentale), métiers de la scène lyrique (Nancy), science et musicologie (Paris-Sorbonne), réalisation audiovisuelle et design sonore (Clermont-Ferrand-II), techniques pour le son et les arts du spectacle (Toulon))… Dans le prolongement, il existe une quinzaine de masters, dont design sonore (Le Mans), ingénierie du son (Clermont-Ferrand), jeux et médias numériques (Villeurbanne).

(...) Les grandes écoles du son, très sélectives, recrutent à bac + 2 en faisant passer des épreuves de haut niveau en mathématiques et en physique. Le Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris, à La Villette, avec sa section métiers du son, est plutôt tourné vers la musique. L'école nationale supérieure Louis-Lumière, installée à La Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), au coeur la Cité du cinéma, prépare, elle, aux métiers du cinéma, de la photo et du son. La plupart des ingénieurs du son du septième art en sont issus, mais chaque promotion ne compte que 16 élèves, titulaires, à 95 %, d'un bac S, suivi d'une classe prépa scientifique (32 %), d'une filière universitaire scientifique (20 %) ou d'un BTS audiovisuel ou artistique (17 %). La Femis, l'école nationale supérieure des métiers de l'image et du son, à Paris, est la plus sélective, mais pas la seule ! L'Ecole nationale supérieure d'arts et techniques du théâtre, à Lyon, comporte aussi une section pour les futurs régisseurs son. A l'exception de quelques établissements, comme le Conservatoire national des arts et métiers, l'Ecole centrale de Lyon ou l'INSA Lyon, les écoles d'ingénieurs se sont peu intéressées à l'acoustique et à ses métiers, laissant les universités scientifiques s'emparer du sujet. C'est le cas de l'université Paris-VI-Pierre-et-Marie-Curie, avec sa double licence sciences et musicologie, et des masters d'acoustique industrielle, acoustique architecture et bruits de la ville, acoustique musicale. (...)

 

 

 

Paris, 25 AVRIL 2013

Barbara Tillmann, directrice de recherche au CNRS, explique pourquoi les neurosciences s'intéressent à la musique : "on commence à étudier comment on peut utiliser la musique pour booster le cerveau dans d'autres activités". Elle a ainsi testé la musique sur des enfants dyslexiques, en se basant sur la théorie de l'attention.

Lire la suite ici: http://www2.cnrs.fr/presse/communique/3091.htm?debut=152

 

 

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« Une génération sourde aux risques » Extraits de l'article paru dans le journal "Libération" le 3 MARS 2009 - Corinne Bensimon.

Un usager de baladeurs sur dix risque des troubles, avertit Yves Cazals, chercheur, (...) spécialiste de la surdité à l’Inserm qui a participé à une étude européenne évaluant l’impact des baladeurs sur l’audition. (...) Les baladeurs sont indubitablement une nouvelle source de risques, d’autant plus que le nombre d’utilisateurs ne cesse d’augmenter, tout comme le temps d’écoute(...) Cependant, entre 5 et 10 % écoutent de la musique à un niveau plus fort. Vu le nombre de jeunes utilisant des baladeurs, cela fait beaucoup de problèmes en vue. (...) La grande majorité indiquent un niveau usuel raisonnable. Mais la plupart admettent qu’ils montent le son quand il y a du bruit autour d’eux : dans la foule, dans le métro… et dépassent alors les 85 décibels.

On sait, aujourd’hui, que la durée d’exposition à un bruit pèse autant que l’intensité de ce bruit. Contrairement à ce que l’on pense, une rave party n’est pas forcément plus toxique que de longues écoutes quotidiennes aux niveaux supérieurs de sortie des baladeurs.

Le bruit au travail est perçu, à juste titre, comme une nuisance. Celui du baladeur est une source de plaisir. Dès lors, c’est un problème plus difficile à maîtriser. L’exposition au bruit professionnel a trouvé très tôt un cadre de réflexion avec la réglementation des risques sanitaires au travail. (...) Des normes internationales ont été édictées, et le nombre d’altérations auditives d’origine professionnelle a considérablement baissé. (...)

Que faire ? Prévenir, on le sait, vaut mieux que guérir, même si la recherche fondamentale promet des molécules corrigeant l’audition. Il faut d’une part informer les jeunes, et d’autre part prendre des mesures techniques limitant les risques et, donc, le volume des baladeurs.

En 2003, le Parlement européen a voté une limitation à 80 décibels.

Mais cette loi n’est entrée en vigueur en Europe qu’en février 2006. Et encore faudrait-il qu’elle soit appliquée.

La réflexion continue : le Portugal examine un projet de loi abaissant ce seuil à 75 décibels. Jusqu’où faut-il descendre ? Quelles normes imposer aux industriels ? La question n’est pas encore tranchée. Mais tout le monde s’accorde sur le fait qu’il y a là un problème potentiel.

La Commission européenne a d’ailleurs réuni, le 27 janvier 2009, des scientifiques, des industriels et des associations de consommateurs pour discuter des mesures à prendre.

Yves Cazals travaille au Centre de recherche en neurobiologie et neurophysiologie (CRNNM) à Marseille. Il est membre du comité européen SCENHIR sur la santé auditive en Europe.

 

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